Emotionz, Päris.

Apres l'allemagne, la pologne et la suède, le world cup tour d'emotionz (vancouver, CA) s'arrete en france, paris, date unique, le vendredi 23 juin, 22h. Café Doz 1. rue de Bruxelles Paris 75009.

la soirée va s'organiser de manière assez simple, warm up à 22h, show + beatbox plus tard dès que tout le monde est chaud, et after coolos disques violents par votre dévoué nIdaL.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Emotionz est le fer de lance de l'armada Fresh Coast, crew composé de manik os12 genetics smoxz jc subliminal ty-c etc. l'homme manie double flows depuis plusieurs lunes deja, alliant beatbox et battle rhymes, il n'est jamais venu en france, ça va être bon, sinon c'est gratuit, l'endroit est cozy, la casquette ajustée new era peut etre portée à l'interieur comme tes dernieres nike dunks montantes de 86.

www.myspace.com/emotionz

pour mieux se rendre compte du phénomène, duo avec ngafsh à écouter, leçon de flow les enfants. soyez là, ou pas, mais ne ratez pas le wagon.

www.myspace.com/nidalizm

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Anonyme, lundi 12 juin 2006 | | Commentaire(s)

Edan

A une époque où les rappeurs semblent plus occupés à vendre des paires de baskets que leur dernier opus, le cas d'Edan pourrait faire figure de vaste potacherie dans une industrie multi-millionnaire.

Blanc à lunettes élevé en solitaire dans une banlieue de Washington, le jeune homme a plus le profil du rat de bibliothèque que du MC américain type. Pourtant peu dans le hip hop en 2005 peuvent se vanter d'avoir sorti un disque aussi créatif que le sien, avec une recette somme toute assez banale : faire du neuf avec de l'ancien.

Car le recyclage, Edan maîtrise. Obsédé par l'âge d'or du rap, il imite parfaitement au microphone les dictions de Rakim ou de Kool Keith, au grès de productions semblant issues tout droit d'un sampler millésimé 88, tout en y injectant une grosse dose d'humour dopé au non sens, comme si les Monty Pythons avaient trop regardé Yo! MTV Rap. Mais loin de pâle copier ses idôles dans une pure célébration nostalgique, l'auto proclamé «one man arsenal» (il réalise lui même ses sons, ses scratchs et ses pochettes) étonne au début des années 2000 avec une série de maxis drôles et efficaces, signe sur un label anglais, et finit par avoir un succès d'estime avec son premier album, «Primitive Plus», un hybride funky entre almanach Vermot et rimes élastiques.

Même si Edan semble enregistrer ses morceaux sous son lit (il aime s'apeller le «Quincy Jones du mauvais son») et abuse sur les références obscures, impossible de résister au sympatique foutoir qu'il crée dans un hip hop trop sérieux. Cependant son 2ème album, sorti cette année, vient mettre les choses au clair : hors de question de s'en tenir au rôle du bouffon de service. Ambitieux projet de rap psychédélique, «Beauty & The Beat» donne parfois l'impression que, dans un autre espace-temps, LL Cool J & Jimi Hendrix ont eu un enfant ensemble et que sa chambre était décorée par Dali. Son nom ? Edan, bien sûr.

www.humblemagnificent.com

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El Gyeah, mardi 24 mai 2005 | | Commentaire(s)

RZA

A l'instar de Dr Dre qui règne presque sans partage sur Los Angeles depuis plus de 10 ans, un homme pourrait se targuer d'être LE roi de New York : RZA (prononcez raïza, le rasoir), mc & metteur en son au sein du Wu Tang Clan, un des derniers beaux mythes de succès comme le hip hop américain aime s'en nourrir. Après s'être un peu dilué au fil du temps, l'homme clame que c'est l'heure de la « rzarection ». Ce qu'il tentera certainement de prouver ce vendredi 7 mai au lieu unique à Nantes…

Le cerveau dans l'affaire Wu, c'est lui. Quand en 1993, le gang, armé de katas empruntés aux shaolins et de beats menaçants, prit d'assaut l'industrie du rap pour la mettre à genoux, il était déjà trop tard pour réagir. La famille (3 cousins rappeurs et une bande de connaissances «sûres»), organisée autours de Robert Diggs alias the RZA, avait déjà sans doute tout prévu depuis le départ : râfler la mise en un single autoproduit (Protect Ya Neck) en restant 25 semaines d'affilées n°1 des charts hip hop et braquer les labels les uns après les autres, en clan ou en solo, mais presque toujours sur des plans musicalement conçus par ce lascard de Don Diggs, qui se nargue d'avoir fomenté tout ça à la va vite : quelques minutes seulement pour ses plus grands hits !

Il faut dire que sa formule magique cartonne systématiquement ; mixant samples minimalistes de soul 70's et bruitages de films cultes de kung fu, on reconnaît immédiatement sa touche crade et oppressante servant de décor à neuf mcs fous dérivant entre arts martiaux corrigés sauce Brooklyn, histoires mafieuses et images religieuses curieusement égotripées. En quelques années ils sortent du ghetto et prennent possession du monde, leur logo fleuri aux 4 coins du monde sur les sweats des ados fascinés et la tribu s'agrandit (le clan compterait des centaines de membres ). Leur deuxième album marque le point d'orgue de leur fulgurante carrière : double cd, mini-films d'actions à gros budget en guise de clips et marque de fringue à leur nom ; impossible de faire sans le Wu Tang.

Cypress Hill, Bjork, Tricky ne s'y trompent pas en faisant appel aux talents de producteur de RZA, même si la surproductivité le pousse parfois à utiliser des fonds de tiroirs pour contenter une clientèle accro. C'est via le cinéma qu'il retrouvera sa criminelle créativité, tout d'abord en s'imaginant super héros macho d'un film de blaxploitation fictif (Bobby Digital, dont la B.O. constitue son premier vrai LP solo), puis en travaillant avec Jim Jarmush sur la musique du film Ghost Dog (dans lequel il fait une courte apparition). Sûrement ses 2 derniers plus beaux coups en date.

Aujourd'hui RZA, en héros scorcesien, est en plein repenti, prêt à montrer qu'il est toujours le parrain et que ses ambitions ne l'ont pas rongé. Ca tombe bien, personne n'a envie de voir ce bon thriller s'achever en soap opéra.

RZA en concert le vendredi 7 mai avec Beretta 9, Cilvaringz & Dj Sueside au Lieu Unique, Nantes. Concert complet à 21h, concert suplémentaire à 18h.

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El Gyeah, dimanche 2 mai 2004 | | Commentaire(s)

SPANIPOPADICTO

Un petit name dropping et panorama du rap en español actuellement...

thanx to my man Eloy Pardo.

"il a pas mal de bons groupes de rap ici. L'ancien groupe de Mucho Mu (7 Notas 7 Colores) est disparu. Mucho Mu est en solitaire maintenant avec son propre label (CREAM). Sinon le producteur et l'autre MC de 7 Notas ont formé Leon Dramaz, un groupe avec electronique live, contrebassiste, DJ, trois MC en direct... un très bon spectacle.

Tu as Solo los Solo (les meilleurs selon Roty 340, DJ Griffi a un projet avec DJ Vadim à Barcelone), El Disop, Frank T, Nach, Arianna Puello, Eddine Said, Juan Profundo (excellentes instrus), Scratch Commando. Il y à une scène hardcore qui est bien aussi, surtout à Seville et à Zaragoza (Tote King& Shotta: influencés par Chuck D), Falsalarma et Sfdk... Tu as Violadores del Verso qui sont plus populaires en Colombie, où ils ont récemment rempli un stade de 20 000 personnes, qu'en Espagne. Madrid ça allait avant, et maintenant c'est un peu mort: en fait le hip hop ne fonctionne pas très bien en Espagne, car des gens veulent faire du gros bussiness avec le boom Eminem en vendant l'image stéréotypée de certains groupes et du public amateur de hip hop, il y en pas beaucoup, c'est pas comme en France. L'underground profond bouge pas mal en ce moment à Barcelone. Et le niveau del groupes est assez bon; il y a une bonne douzaine de groupes qui sont bons. Je pense que ça ira bientot..."

Et au mexique, c'est toujours Control Machete ? la suite au prochaine épisode...

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Anonyme, jeudi 20 novembre 2003 | | Commentaire(s)